Boulevardier

Boulevardier

Le Boulevardier, ce cocktail intemporel, évoque instantanément l’élégance des bars feutrés et l’art des apéritifs raffinés. Véritable cousin du Negroni, il troque le gin pour un whisky bourbon, ce qui lui confère une profondeur et une chaleur inégalées. À la fois sophistiqué et facile à réaliser, ce mélange audacieux est idéal pour impressionner vos invités ou simplement savourer un moment pour vous. Passons maintenant à la recette !

Les ingrédients pour un Boulevardier

  • 3 cl de whisky bourbon
  • 3 cl de Campari
  • 3 cl de Vermouth rouge

Les étapes pour préparer un Boulevardier

  1. Commencez par remplir un verre à mélange ou un shaker avec des glaçons bien frais.
  2. Versez successivement le whisky bourbon, le Campari et le vermouth rouge dans le verre.
  3. Mélangez délicatement à l’aide d’une cuillère de bar pendant une vingtaine de secondes pour bien refroidir le mélange sans le diluer excessivement.
  4. Filtrez le mélange dans un verre old-fashioned préalablement rafraîchi (avec un gros glaçon ou sans glace, selon vos préférences).
  5. Ajoutez une touche finale en décorant avec un zeste d’orange fraîchement coupé. Pressez légèrement le zeste au-dessus du verre pour libérer ses huiles essentielles, puis placez-le délicatement dans le cocktail.

Astuce du barman pour votre Boulevardier

Si vous souhaitez un Boulevardier légèrement moins amer, jouez avec les proportions : essayez 4 cl de bourbon, 2 cl de Campari et 2 cl de vermouth rouge. Cela adoucira l’amertume du Campari tout en conservant la richesse aromatique. Pour une touche encore plus originale, remplacez le vermouth classique par un vermouth infusé d’herbes ou un vermouth vieilli. Enfin, n’hésitez pas à expérimenter avec des glaçons faits maison infusés d’épices pour une expérience encore plus personnalisée.

Toute l’histoire du Boulevardier

Le Boulevardier trouve ses origines dans le Paris des années 1920. Ce cocktail est étroitement associé à Erskine Gwynne, un écrivain et éditeur américain expatrié. Gwynne, qui a fondé le magazine « The Boulevardier » (d’où le cocktail tire son nom), fréquentait les bars parisiens de l’époque, où il appréciait les boissons fortes et sophistiquées. Le cocktail est apparu pour la première fois dans un livre de recettes de Harry MacElhone, le célèbre barman propriétaire du Harry’s New York Bar à Paris.

Le Boulevardier, bien que moins connu que son célèbre cousin le Negroni, a su traverser les décennies avec une élégance discrète. Aujourd’hui, il est particulièrement apprécié des amateurs de cocktails classiques qui recherchent des saveurs complexes mêlant douceur, amertume et chaleur. Le choix du whisky bourbon en fait un excellent compagnon pour les soirées d’automne et d’hiver, mais il reste tout aussi délicieux à toute autre saison.