Comment déguster un vin ?

déguster du vin

Pour apprécier un vin à sa juste valeur, il faut prendre le temps de le déguster. Comme le savent les amateurs de bons vins, il existe une manière permettant de déguster un vin, laissant suffisamment de place à un jugement et à des valeurs personnelles. Voici les étapes, en partie recueillies sur www.lepetitballon.com, qui vous permettront de comprendre comment déguster un vin et déterminer si vous l’appréciez ou non.

Première étape : observez

Le premier sens à mettre en œuvre, dans la dégustation d’un vin, est la vue. Pour observer un vin, il convient de se placer dans un endroit éclairé, sans odeur particulière et à une température ambiante raisonnable. Mieux vaut déguster un vin dans un verre en forme de tulipe, en raison du contact du vin avec l’air, et du fait que ce type de verre lui permet de développer ses arômes tout en les emprisonnant grâce à une partie haute plus étroite. Le vin doit être versé jusqu’à la partie la plus large du verre. Pour éviter de chauffer le contenu du verre, tenez-le par le pied.

Votre verre en main, inclinez-le au-dessus d’une surface claire afin d’examiner sa limpidité. La présence de particules est relative au degré de filtration choisi par le vinificateur.

Intéressez-vous ensuite à la bordure du verre. Si celle-ci a un aspect brillant, votre vin aura une acidité qui le rendra plus vif en bouche.

Vous observerez ensuite la robe du vin, c’est-à-dire sa couleur. Pâle, moyenne ou intense, elle traduit l’intensité du vin que vous êtes en train d’observer. À noter toutefois que la robe évolue en fonction du temps, vous donnant ainsi une idée approximative quant à l’âge du vin.

En dernier lieu, inclinez puis redressez le verre et regardez le liquide redescendre le long de la paroi. En fonction du degré d’alcool et de la teneur en sucre, le vin y laissera des gouttes, encore appelées larmes. S’il n’en laisse pas, il aura tendance à être vif.

Deuxième étape : humez (premier nez)

Mettez votre nez sur le verre en n’hésitant pas à l’entrer à l’intérieur du verre, puis inspirez. Fiez-vous ensuite à votre première impression afin de déterminer si le vin est ouvert ou fermé. On dit qu’un vin est ouvert si l’on parvient déjà à définir certains arômes : fruité, épicé, végétal, minéral…

Troisième étape : humez encore (second nez)

Pour permettre aux arômes de votre vin de se libérer, vous le ferez tourner dans le verre. C’est à ce moment que vous utiliserez votre pouvoir olfactif de nouveau en vue de confirmer les arômes que vous avez sentis la première fois. Si vous avez senti un vin fruité, vous pourrez confirmer cette impression par un arôme de framboises, de pruneaux, de poires… Un vin épicé fera sortir des arômes de cannelle, de safran, de laurier, etc.

Quatrième étape : goûtez

Votre langue permet de détecter un goût sucré, salé mais également l’acidité et l’amertume d’un aliment ou d’une boisson. Ce sont les gencives qui décèlent le tanin. Afin de parfaitement faire appel à chacune des parties de votre bouche pour déguster le vin, il convient de le faire tourner en bouche. Votre première sensation vous indiquera si le vin est décevant, franche ou intense. Ensuite, vous déciderez s’il est acide ou moelleux, sachant que les vins acides activent la salive et rendent les vins vifs et rafraîchissants.

Toujours avec le vin en bouche, inspirez un peu d’air de manière à réactiver les arômes et à intensifier les sensations.

Une fois que la dégustation du vin est terminée vous pouvez pleinement juger de sa qualité et présenter les raisons qui font que vous appréciez ce vin ou non.

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