Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Champagne

Le champagne est un vin effervescent.

Elaboration du champagne

Vin effervescent, le champagne suit les mêmes principes généraux de fabrication que les vins dits tranquilles, l’étape de fabrication des bulles en plus. Des spécificités viennent contraindre son élaboration, en faisant un vin unique qui fait l’objet d’une appellation d’origine contrôlée (AOC).

Les vendanges sont manuelles et le pressurage des raisins codifié. Seul le jus issu du premier pressage pourra faire l’objet de l’appellation champagne. Ce jus fait l’objet d’une première fermentation, à l’issue de laquelle on obtient un vin. Ce vin fait généralement l’objet d’un assemblage qui constituera le vin de base : assemblage de crus, de cépages et même -c’est une particularité du champagne- de millésimes différents. Le vin de base est alors mis en bouteille capsulée, avec une liqueur de tirage composée de levures et de sucre. :  c’est la 2ème fermentation, ou « prise de mousse », qui introduit le développement dioxyde de carbone (les bulles) dans le champagne. Cette 2ème fermentation produit un dépôt de lies dans la bouteille, qui sera enlevé par dégorgement, et remplacée soit par une liqueur d’expédition, soit par du vin. Les bouteilles sont alors fermées par un bouchon en liège spécial en forme de champignon, tenu en place par un « muselet ».

Historique

C’est le clergé qui, jusqu’au moyen-âge, s’occupe de la vigne. Le sacre des rois de France à Reims, au coeur de la région Champagne, de 898 à 1825, participe grandement à la notoriété des vins de champagne, qui sont d’abord des vins tranquilles. La légende veut que Dom Pierre Pérignon, moine responsable du cellier de l’abbaye d’Hautvilliers, ait inventé le champagne effervescent. D’autres estiment au contraire qu’il a passé sa vie a lutter contre cette 2ème fermentation qui générait l’apparition de mousse dans son vin souhaité tranquille. En effet, les bouteilles en verre soufflé de l’époque ne résistaient pas à la pression de la mousse, allant jusqu’à exploser ! Vers la fin du 17ème siècle, l’effervescence commence à être maîtrisée, marquant les débuts d’une boisson aujourd’hui synonyme de grandes occasions, de prestige et de luxe.

Lire une étiquette de champagne

Appellation d’origine contrôlée, la région de production du champagne est délimitée depuis 1927 à  4 zones de production situées essentiellement en Aisne et Marne, et dans une moindre mesure en Haute-Marne, en Aube et en Seine-Maritime.

Les champagne est principalement issu de 3 cépages que sont le Chardonnay, le Pinot noir et le Pinot meunier, et se décline en 3 types :
Le blanc de rouge : fait à partir de vin de raisin rouge
Le blanc de blanc : fait à partir de vin de raisin blanc, le chardonnay
Le rosé : fait soit à partir d’un assemblage de vins rouges et blancs, soit à partir de de vin de raison rouge très peu macéré (et donc très peu coloré).

On dénombre 324 crus de champagne issus de 17 terroirs. Ces terroirs se divisent en 3 catégories, par ordre croissant de qualité : les « non classés », les « premier cru » et les « grand cru ».

La teneur en sucre résiduel du champagne détermine son appartenance à l’une des catégories suivantes :

  • Brut nature, non dosé, pas dosé ou dosage zéro :  < à 3g/l
  • Extra brut : 0 à 6 g/l
  • Brut : < 15 g/l
  • Extra dry : entre 12 et 20 g/l
  • Sec : entre 17 et 35 g/l
  • Demi sec : entre 33 et 50 g/l
  • Doux : > à 50 g/l

A la différence des vins tranquilles, le millésime n’est pas un incontournable pour le champagne. En effet une bouteille de champagne n’est millésimée que lorsque des vins de la même année ont été assemblés. Ces quelques 5% de la production totale de champagne sont, en théorie, le gage d’une grande qualité.

Parmi les grandes marques qui font les grandes occasions des consommateurs de champagne : Bollinger,  Nicolas Feuillatte, Veuve Cliquot, Moët & Chandon, Taittinger, Mumm, Peiper-Heidsieck et autres Ruinart font les grandes occasions des consommateurs de champagne.