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Ce qu’il faut savoir sur le rhum

tout savoir rhum

Le rhum est un spiritueux dont la teneur en alcool est comprise entre 37,5 % et 81 %. Fabriqué à partir de mélasse ou de jus de canne, il existe différents types de rhum, du blanc au noir, et sont également caractérisés par des saveurs et des arômes différents. Le rhum peut être consommé pur ou utilisé dans la préparation de cocktails. Toutefois, comme pour les autres alcools, le rhum doit être consommé avec modération.

Rhum : de quoi s’agit-il ?

Le rhum est une boisson alcoolisée fabriquée à partir de la canne à sucre. Il a été mentionné pour la première fois dans l’Inde et la Chine anciennes, d’où il a été introduit dans nos contrées par les peuples arabes. La canne à sucre est arrivée dans les Caraïbes et les îles voisines avec Christophe Colomb. Cette plante n’étant pas adaptée au climat européen, elle a été remplacée par la mélasse de betterave à sucre. Le rhum se caractérisait par une forte teneur en alcool allant de 37,5 % à 81 %, mais généralement ces plus fortes concentrations du distillat étaient diluées avec de l’eau. Aujourd’hui, en raison des directives européennes, le rhum ne peut être appelé qu’une boisson à base de canne dont la concentration en alcool ne dépasse pas 40 %. Donc si vous souhaitez acheter du rhum, vous n’en trouverez pas à une teneur supérieure à ces 40%.

Comment le rhum est-il produit ?

Il n’existe pas de méthode unique et définie pour produire du rhum – cela dépend largement de l’endroit où la boisson est fabriquée. Dans les régions anglophones et hispanophones, la mélasse est utilisée pour produire du rhum. Dans les îles francophones, l’ingrédient principal est le jus de canne à sucre. Le type de levure utilisé pendant la fermentation est important : une levure à fermentation rapide est ajoutée pour les rhums destinés à avoir un goût délicat, tandis qu’une levure à fermentation lente est utilisée pour les spiritueux au goût prononcé.

La distillation s’effectue généralement à l’aide de colonnes de rectification, mais il existe également des cas de rhums distillés à l’aide d’alambics traditionnels en verre ou en cuivre. De nombreux rhums sont mûris dans des fûts en bois. Il est intéressant de noter que le climat d’une région donnée influence la durée de vieillissement de la boisson. Les rhums produits dans des climats tropicaux sont majoritairement vieillis moins longtemps que ceux produits dans des régions plus fraîches.

Types de rhum – caractéristiques

La couleur et l’arôme du rhum dépendent du temps de vieillissement du distillat en fûts et du degré de caramélisation. Par la couleur, nous pouvons distinguer trois types de rhum :

Rhum blanc

Il est également appelé rhum argenté ou rhum léger. Ce type de liqueur n’est pas vieilli du tout ou au maximum pendant trois ans. C’est un spiritueux léger, mais au goût plutôt fort, idéal pour créer des cocktails croustillants.

Rhum noir

A l’arôme et au goût prononcés, le rhum noir doit sa couleur sombre à l’absence de filtration après l’ajout d’une grande quantité de colorant, c’est-à-dire de caramel. Les notes d’herbes et de caramel grillé dominent. Il est souvent servi comme une boisson sucrée avec des jus de fruits tels que l’ananas, l’orange, le citron et le citron vert.

bouteille de rhum

Rhum doré

Il a vieilli en fût pendant environ cinq ans. Il doit sa couleur spécifique à l’ajout de caramel au distillat. Il est visiblement plus lourd que le rhum blanc, utilisé principalement dans les boissons. Il convient de noter que le goût du rhum doré dépend largement du tonneau dans lequel il a été mûri. Il peut s’agir de fûts d’agrumes, de noix de coco ou de bois d’amande. Chacun d’entre eux reflète des notes aromatiques et gustatives différentes, perceptibles dans le rhum.

Classification des goûts

La dernière catégorie de la division rhum est l’arôme distinctif, qui est obtenu par des actions spécifiques :

  • Le rhum épicé : Il est reconnaissable au fait que l’étiquette porte la mention « épicé » ou « boisson spiritueuse ». Les gourmets de ce type l’apprécient avant tout pour le goût très prononcé des épices contenues dans le rhum. On y ajoute le plus souvent des clous de girofle, de la cannelle et de l’anis.
  • Rhum vieilli : ce rhum est idéal pour les amateurs de spiritueux de luxe. Il s’agit en fait d’un équivalent du bon whisky écossais. Il est préparé très soigneusement et est vieilli pendant une longue période pour obtenir un goût unique et distinct
  • Rhum sursalé : rhum de courte garde, caractérisé par une forte teneur en alcool, généralement supérieure à 55 %. Ce type est utilisé presque exclusivement pour les cocktails
  • Rhum aromatisé : des arômes (par exemple, mangue, noix de coco ou orange) sont ajoutés à l’alcool pour le rendre plus proche d’une liqueur que d’un rhum, beaucoup d’entre eux ne dépassant pas 37,5%.

Comment boire du rhum ?

Les rhums particulièrement âgés ne doivent être consommés qu’avec de la glace ou en solo dans de petits verres à dégustation effilés, en raison de leurs arômes distinctifs. Plus la boisson est forte, plus il est conseillé de la diluer avec de la glace – elle neutralisera légèrement les vapeurs d’alcool qui risquent d’écraser les saveurs subtiles. Dans le cas du rhum épicé, il est également plus populaire de le servir sur de la glace. En raison de son arôme très intense, cette sorte ne fonctionne pas bien dans les boissons ou en solo.

Il est également très courant de boire du rhum en même temps que de fumer un cigare. Les liqueurs de style espagnol sont les meilleures pour ce rituel. Cependant, il faut se rappeler qu’un cigare peut neutraliser le goût du rhum (et vice versa – l’alcool supprimera le goût du cigare), ce n’est donc pas une façon de déguster qui peut être recommandée aux vrais gourmets.

Effets négatifs de la consommation de rhum

L’alcool, y compris le rhum, est une substance psychoactive qui affecte le système nerveux, lequel est à son tour responsable de l’humeur, de la pensée et du comportement. Le rhum a un effet stimulant temporaire, mais comme les autres alcools, c’est un dépresseur.

Dans la première phase de l’action de l’alcool, on se sent euphorique, détendu et frais, et cela est dû au blocage des mécanismes de contrôle. Néanmoins, dans les derniers stades de l’intoxication alcoolique, ces sentiments changent.

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