Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Les règles d’or à ne pas négliger pour un meilleur choix de sa bouteille de champagne

Les règles d’or à ne pas négliger pour un meilleur choix de sa bouteille de champagne

Réservé pour les grandes occasions, le champagne est une boisson dont le nom fait toujours penser à une cérémonie, une grande nouvelle ou une fête simplement. Ce vin pas comme les autres pour sa qualité effervescente est le produit de 3 cépages de vigne : le chardonnay, le pinot noir et le pinot meunier. C’est une boisson de luxe qui bénéficie d’une AOC, l’appellation d’origine contrôlée, car il n’est produit que selon des spécificités bien déterminées. Mais comment choisir sa bouteille pour ne pas être déçu du résultat plus tard ?

Lire et décrypter l’étiquette d’une bouteille de champagne

Lorsque vous tenez une bouteille de champagne en main, votre premier réflexe devra être de lire l’étiquette sur la bouteille. Une fois vos yeux posés sur cette partie, vous devez rechercher les informations suivantes : l’appellation « champagne » qui doit être claire et visible, le nom de la maison de champagne ou la marque. Ensuite, vous devez regarder la mention de la teneur en sucre, le taux d’alcool, le volume, le numéro de lot et un code qui informe sur les producteurs. D’autres informations facultatives peuvent figurer selon les producteurs, mais celles-là sont déjà suffisantes pour avoir une idée claire de ce que vous achetez.

Les codes figurant sur l’étiquette et informant sur les producteurs ont chacun une signification particulière :

  • le RM (Récoltant-manipulant) est réservé au vigneron qui assure de A à Z la production de son champagne, depuis la culture, l’élaboration du champagne et la mise en bouteille sous son nom ou celui de sa marque.
  • le RC (Récoltant-coopérateur), il s’agit ici d’une coopération entre un viticulteur qui confie sa production de raisin à la coopérative et vient récupérer son produit après seconde fermentation en bouteille.
  • la CM (Coopérative de manipulation), c’est une cave coopérative qui se charge de presser, vinifier puis élaborer des assemblages à partir de raisins que lui apportent ses adhérents.
  • le NM (Négociant-manipulant) qui concerne une société pouvant disposer de ces propres vignes, mais qui achète à des vignerons leur production de raisins pour en faire des produits finis.
  • la SR (Société de récoltants), ce code est pour les groupements de producteurs commercialisant leur champagne sous une marque commune.
  • le ND (Négociant distributeur), c’est un acheteur de gros, qui s’approvisionne de vins en bouteille et se charge de les étiqueter et de les distribuer. Il n’est dans aucun processus de production.

Les dosages en teneur de sucre

Le dosage est l’opération au cours de laquelle, le vigneron ajoute de la liqueur élaborée avec du sucre de canne, du vin ou des moûts concentrés rectifiés au champagne après dégorgement. Il permet d’affiner le goût du vin et de masquer son acidité ou encore son agressivité. Nous avons donc plusieurs catégories de dosages :

  • le brut nature, il a une teneur en sucre inférieur à 3 g/l. C’est un champagne qui après dégorgement, ne reçoit aucun apport de liqueur. Il est adapté pour les buveurs recherchant l’identité unique des terroirs.
  • l’extra-brut, il a une teneur maximale en sucre de 6 g/l, c’est un champagne vif et au goût fort. Il est beaucoup plus recommandé pour l’apéritif.
  • le brut, un peu plus doux que l’extra-brut, il a une teneur de sucre inférieur à 12 g/l. Avec son goût assez sec, c’est le champagne parfait pour accompagner des mets salés pas trop typés et des plats subtils. Il est aussi un bon allié pour l’apéritif.
  • le demi-sec, sa teneur en sucre est entre 32 et 50 g/l, il est assez doux et donc beaucoup plus conseillé pour accompagner les desserts.

Vous avez donc, en fonction de vos préférences, le choix entre ces différents champagnes selon que vous aimez des boissons aux goûts vifs et prononcés ou au contraire celles aux saveurs plus fruitées et douces.

A lire également